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Population Services International: RELANCE DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRE D’UNE AGENCE OU EQUIPE DE CONSULTANTS POUR CONDUIRE L’ETUDE D’EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT PENDANT LA GROSSESSE (TPIg) AU BURUNDI.

RELANCE DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRE D’UNE AGENCE OU EQUIPE DE CONSULTANTS POUR CONDUIRE L’ETUDE D’EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT PENDANT LA GROSSESSE (TPIg) AU BURUNDI.
Population Services International

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0. INTRODUCTION

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet TUBITEHO financé par l’USAID, il est prévu dans son chapitre de suivi évaluation du projet de réaliser une étude sur l’évaluation de la stratégie de traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg). Le premier appel d’offre a été lancé pour une durée de 14 jours à partir du 17 au 31 Mars 2021 et seul un soumissionnaire a pu déposer avant la date et heure limité de dépôt des enveloppes. Raison pour laquelle le projet relance cet appel d’offre pour la recherche d’une agence de recherche ou une équipe de consultants pluridisciplinaires pour conduire l’étude. La durée de cette relance d’appel d’offre est 14 jours à partir de Mardi 13 Avril jusqu’à Lundi 26 avril 2021 à 11h00’, délai limite pour le dépôt des enveloppes de soumissions à PSI Burundi.

Le projet TUBITEHO appui le Gouvernement du Burundi dans l’atteinte de la couverture universelle en soins de santé. Il vise à comprendre tout d’abord le marché des produits et de services de santé, puis à travailler avec tous les acteurs pour éliminer les obstacles et ouvrir des nouveaux canaux permettant d’améliorer le système de santé existant. Il adopte la culture d’innovation technologique et amène des soins de santé de qualité au plus proche des communautés.

Dans le domaine du paludisme, le projet TUBITEHO a pour objectif de renforcer et d’élargir les initiatives de lutte contre le paludisme dans le pays, et de compléter les interventions du Gouvernement du Burundi à travers le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP) pour veiller à ce que les investissements soient harmonisés, et que l’on puisse atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Parmi les stratégies de lutte contre le paludisme, des informations utiles sur la prévention du paludisme pendant la grossesse s’avèrent nécessaires et aucune étude spécifique n’est encore faite au Burundi. C’est dans ce cadre qu’une étude sur le traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg) a été proposée par le PNILP à travers le projet TUBITEHO financé par USAID pour la conduite de cette étude. Elle sera réalisée avec le biais d’une agence / une équipe de chercheurs multidisciplinaires à recruter.

  1. Contexte de l’évaluation

Le paludisme est un problème de santé mondiale. Il constitue une cause majeure de morbidité dans le monde avec 228 000 000 de cas et 405 000 cas de décès selon les estimations de l’OMS de 2018. La plupart des cas (93%) et des décès (94%) ont été enregistrés en Afrique et parmi les cas enregistrés,11 millions étaient des femmes enceintes. En 2018, en Afrique subsaharienne, au moins 30% de femmes enceintes ont été exposées à une infection palustre et dans les pays à haute prévalence, plus de 40% de femmes enceintes ont souffert d’anémie maternelle.

Le paludisme au cours de la grossesse est responsable de près de 900 000 enfants présentant un faible poids à la naissance.

Au Burundi, le paludisme constitue la première cause de morbidité. Selon l’annuaire statistique 2019, on a enregistré 8 081 123 cas ; soit un taux d’incidence de 808 pour 1000. Le paludisme a représenté 46% des motifs de consultation et 59.4% des décès hospitaliers. Le taux de létalité dans les hôpitaux a été de 1%. Les jeunes enfants ont constitué l’immense majorité des cas et des décès.  Certains groupes de population sont considérablement plus à risque de contracter le paludisme et d’en souffrir voire d’en mourir, que d’autres. En outre, les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables au paludisme car la grossesse réduit l’immunité d’une femme contre le paludisme, la rendant encore plus vulnérable à l’infection du paludisme et augmentant le risque d’autres maladies, d’anémie sévère et de mort. Pour l’enfant à naître, le paludisme maternel augmente le risque d’avortement spontané, de morbi mortalité, de naissance prématurée et de faible poids à la naissance qui est l’une des principales causes de mortalité infantile. Les nourrissons et les jeunes enfants sont vulnérables au paludisme à partir de 3 mois environ, quand l’immunité acquise de la mère commence à décliner (OMS, 2003). Pour lutter contre le paludisme pendant la grossesse dans les zones de transmission modérée à celles élevées, l’OMS recommande une approche à trois volets pour la prévention :

  1. Utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide a longue durée d’action (MIILDA) ;
  2. Traitement préventif intermittent chez la femme enceinte (TPI) avec la Sulfadoxine-pyriméthamine (SP) ;
  3. Diagnostic précoce et traitement rapide des personnes infectées par le paludisme.

Dans le but de s’aligner aux recommandations de l’OMS de 2015, le Burundi met en œuvre la stratégie de traitement préventif intermittent à la Sulfadoxine-Pyriméthamine depuis 2016 dans tous les districts sanitaires. Au Burundi, l’administration de la SP est faite à la femme enceinte au cours de la consultation prénatale (CPN) à partir de la 15eme semaine d’aménorrhée à intervalle d’un mois jusqu’à l’accouchement. Le Burundi s’est fixé comme objectif de couverture dans son plan stratégique national (PSN) 2018-2023 que toutes les femmes enceintes venues en CPN reçoivent au moins 3 doses.

Cependant, les données du Système d’Information Sanitaire (SNIS) montrent que depuis 2017 jusqu’en 2019 la cible de couverture que s’est fixée le PSN n’a pas encore été atteinte. En effet, les données montrent une couverture de 54.3% ,61.9% et 61.2 % respectivement en 2017, 2018 et 2019 alors que la cible de couverture du PSN de 2019 pour les femmes venues en CPN et qui ont reçu au moins 3 doses de SP est de 85%.

Les supervisions trimestrielles faites dans les formations sanitaires des districts sanitaires de la province Gitega depuis 2017 ont montré que les ruptures de stocks, l’absence de connaissances des prestataires sur la stratégie TPIg et la fréquentation tardive des CPN sont certaines des raisons pouvant expliquer pourquoi les femmes n’arrivent pas à prendre les 3 doses de SP recommandées par la politique nationale. D’où un besoin de compléter ces données par une étude afin d’améliorer la performance du programme.

C’est dans ce cadre que le MSPLS via le PNILP, en collaboration avec le projet TUBITEHO va organiser une évaluation de la stratégie TPIg en vue d’identifier les facteurs liés à la prise de la SP par la femme enceinte au Burundi et de proposer des alternatives en vue d’améliorer la stratégie.

  1. Objectifs de l’évaluation et Résultats attendus

Objectif général :

Evaluer la performance de la mise en œuvre du traitement préventif intermittent du paludisme pendant la grossesse à la SP au Burundi.

Objectifs spécifiques :

  1. Apprécier le niveau de mise en œuvre des interventions de la stratégie TPIg
  2. Décrire le cadre de l’offre des services liés au TPIg (disponibilité des intrants, accès aux services, couverture, financement, etc.)
  3. Apprécier les progrès des indicateurs de la mise en œuvre de la stratégie
  4. Documenter les leçons apprises, les défis opérationnels sur terrain
  5. Proposer des innovations éventuelles (approche de mise en œuvre)
  6. Evaluer la satisfaction des bénéficiaires du TPIg
  7. Identifier les facteurs liés à la couverture en TPIg
  8. Elaborer un plan d’amélioration de la couverture du TPIg

Résultats attendus

  1. Le niveau de mise en œuvre des interventions de la stratégie TPIg est apprécié
  2. Le cadre de l’offre des services liés au TPIg (disponibilité des intrants, accès aux services, couverture, financement) est décrit
  3. Les progrès des indicateurs de la mise en œuvre de la stratégie sont appréciés
  4. Les leçons apprises, les défis opérationnels sur terrain sont documentés
  5. Des innovations éventuelles (approche de mise en œuvre) sont proposées
  6. La satisfaction des bénéficiaires du TPIg est évaluée
  7. Les facteurs liés à la couverture en TPIg3 sont identifiés ;
  8. Un plan d’amélioration de la couverture du TPIg est élaboré
  9. Fraude et corruption

La politique en matière de fraude et de corruption est disponible sur ce lien : www.PSI.ethicspoint.com et s’applique dans son intégralité à cet appel d’offres. La soumission de toute offre implique que le soumissionnaire a pris connaissance de ladite politique.

  1. CAHIER DES CHARGES
    10.1 Domaine d’activité et méthodologie

L’agence / équipe de recherche sera chargée d’élaborer une stratégie et des méthodes d’étude qui comprennent une combinaison d’approches qualitatives et quantitatives de collecte et d’analyse des données. La méthodologie sera présentée dans le cadre de l’ébauche du plan de travail tel que décrit dans les produits livrables ci-dessous et inclus dans le rapport final.

L’agence / équipe de recherche sélectionnée devra réunir un ensemble de documents pour une analyse de la situation et pour une mise en œuvre de la recherche.

Plus précisément, l’agence / équipe de recherche doit :

  1. Effectuer un examen documentaire existant au niveau national, régional et international relatifs à la recherche sur la TPIg pour inclure la description du projet de recherche
  2. Entrer en concertation avec les partenaires qui interviennent chez les bénéficiaires pour recueillir leurs avis et considérations sur l’offre du TPIg
  3. Identifier les points forts et les faiblesses de la méthodologie de recherche et des mesures prises pour y remédier
  4. Élaborer un protocole de recherche pertinent qui vise à remplir les lacunes identifiées par l’examen documentaire et les observations faites par les partenaires qui interviennent chez les bénéficiaires. Le protocole doit démontre clairement la méthodologie et la méthode d’échantillonnage, les outils, le processus et les procédures de collecte des données, le contrôle et l’analyse de la qualité des données et la procédure de rapportage.
  5. Dégager un plan de travail qui devra indiquer clairement comment toutes ces composantes, en particulier la méthodologie et l’élaboration des outils, tiendront compte du groupe spécifique (femmes enceintes et femmes ayant été enceintes au cours des 18 derniers mois).
  6. Être responsable pour l’approbation du comité d’éthique au Burundi et donner de l’appui à l’équipe du Département Evidence du projet TUBITEHO pour l’approbation du comité d’éthique de PSI global.
  7. Développer et soumettre à l’équipe du projet TUBITEHO et du PNILP les outils et guides de collecte de données au cours des deux semaines suivant la signature du contrat. Les outils détailleront les questions, la façon dont les données seront recueillies et fourniront des directives claires à ceux qui recueillent les données et des renseignements sur les procédures à suivre. Ces outils devraient tenir compte de toutes les exigences en matière de données géographiques, ventilées par âge et par état matrimonial ainsi que le niveau de vie et le milieu d’appartenance. Les outils et les guides devraient comprendre comment les données et informations seront collectées, analysées et comment les données seront désagrégées
  8. Développer le questionnaire pour l’étude quantitative et le guide d’interview pour l’étude qualitative
  9. Déterminer les groupes cibles pour l’étude quantitative et qualitative et des approches claires pour leurs conduites.

Chaque outil de collecte de données et d’analyse doit être validé et approuvé par le comité technique qui a été désigné.

Par ailleurs, des informations pertinentes par l’agence / équipe de recherche, y compris les enquêtes quantitatives et qualitatives devront être renseignées suivant l’orientation ci-après :

  1. Décrire comment seront utilisées diverses méthodes de collecte de données pour l’enquête quantitative, y compris les approches pour l’aspect qualitatif
  2. Décrire comment seront organiser des ateliers de débriefing pour présenter les résultats à toutes les parties prenantes afin de solliciter leurs réactions et commentaires.

Le comité technique s’attend à ce que l’évaluateur recueille des données qualitatives auprès des parties prenantes suivantes :

  1. Groupes cibles
  2. Programmes Nationaux du MSPLS (PNILP, PNSR)
  3. Partenaires Techniques et Financiers (OMS, FNUAP, UNICEF, etc)
  4. Les formations sanitaires
  5. Equipes cadres des districts sanitaires
  6. Communauté10.2 Livrables
  7. Protocole (final et approuvé) de l’étude comprenant un chapitre sur l’analyse de la situation, les observations des partenaires intervenant chez les bénéficiaires, y compris l’information sur les stratégies d’échantillonnage, les méthodes de collecte de données, le suivi de qualité des données, les guides de collecte de données qualitatives et instruments d’enquête quantitative ainsi que le plan de collecte et de l’analyse des données
  8. L’approbation d’éthique au Burundi
  9. L’état des lieux et des besoins de la communauté en TPIg au Burundi.
  10. Outils et guides de collecte des données
  11. Premier draft du rapport pour les observations et commentaires du comité technique
  12. Rapport final de l’étude de base

Un rapport final complet de l’étude sera produit, et comprendra les éléments suivants :

  1. Le niveau de mise en œuvre des interventions de la stratégie TPIg est apprécié
  2. Le cadre de l’offre des services liés au TPIg (disponibilité des intrants, accès aux services, couverture, financement) est décrit
  3. Les progrès des indicateurs de la mise en œuvre de la stratégie sont appréciés
  4. Les leçons apprises, les défis opérationnels sur terrain sont documentés
  5. Des innovations éventuelles (approche de mise en œuvre) sont proposées
  6. La satisfaction des bénéficiaires du TPIg est évaluée
  7. Les facteurs liés à la couverture en TPIg3 sont identifiés ;
  8. Un plan d’amélioration de la couverture du TPIg est élaboré

Le rapport final aura un maximum de 20 pages (moins les annexes, acronymes et pages de garde), et il aura les sections suivantes : Soit la répartition du nombre maximum de pages.

  1. Résumé exécutif (2 pages)
  2. Introduction (1/2 pages)
  3. Contexte (description du projet) : (1,5 pages)
  4. Objectifs (1 pages)
  5. Méthodologie et ses limites (2 pages)
  6. Les résultats clés et analyses compréhensives (11 pages)
  7. Conclusions et recommandations (2 pages)
  8. Les annexes jugées nécessaires seront détaillées dans la partie annexes et ne seront pas limitatives. Toutefois, les parties annexées feront également objet de validation.11. Lieu d’exécution de la mission et autres conditions.

Le PNILP avec l’appui du projet TUBITEHO voudraient que l’étude soit réalisée au niveau national. Un échantillon représentatif des groupes cibles sera sélectionné. Les chercheurs doivent parler couramment le français, le kirundi et le swahili si possible.

          12. Qualifications requises

Les soumissionnaires doivent faire preuve d’une multidisciplinarité et des qualifications dans les domaines suivants :

  1. Curriculum vitae du consultant principal qui démontre au moins 5 à 7 ans d’expérience solide dans les études financées par des bailleurs comme l’USAID, Union Européenne ou de projets similaires financés par des donateurs, en particulier en Afrique orientale et centrale. Une expérience préalable de travail au Burundi est un plus et le consultant doit parler couramment le kirundi et le français (l’anglais serait aussi un atout du fait de la coordination avec les chercheurs régionaux et internationaux).
  2. Le consultant principal doit faire preuve d’expertise et d’expérience dans les techniques, les approches et la méthodologie liées à la collecte et à l’analyse de données quantitatives et qualitatives : les techniques et formules d’échantillonnage, tirage des groupes de discussion, entrevues semi-structurées, données croisées, analyse du contenu. Il/elle doit également avoir une expérience professionnelle dans la conduite d’enquêtes sur la santé dans le domaine du développement international, de préférence dans les domaines de prévention et de traitement du paludisme.
  3. Capacité démontrée à mobiliser des ressources (humaines/logistique…) pour mener à bien des missions d’expert. Énoncé des qualifications du fournisseur de services et de l’équipe ou de la personne qui travaillera à cette initiative. Les fournisseurs de services (bureau d’expert…)  doivent s’assurer que des personnes possédant les compétences pertinentes et une expérience suffisante font partie du projet de recherche.13. Prévention de la COVID-19 durant l’étude

L’agence de recherche/équipe de consultants devra mettre en place une stratégie pour éviter la propagation de la COVID-19 durant l’étude. Cette stratégie sera intégrée dans le protocole de recherche.

          14. Critères d’évaluation

Les soumissionnaires seront évalués en fonction de leur capacité à répondre à la méthodologie, l’analyse et aux tâches spécifiques.

Les soumissionnaires doivent inclure des informations qui permettront d’évaluer correctement les éléments suivants :

Critères d’évaluationNote maximale
Performance passée du soumissionnaire et de l’équipe des consultants ; performance bien établies et positives sur des domaines semblables.

Le soumissionnaire a fourni la preuve de sa capacité d’effectuer des études basées sur des échantillonnages rigoureux et de qualité ainsi qu’une liste de références qui peuvent confirmer les qualifications techniques du soumissionnaire.

PNILP et le projet TUBITEHO se réservent le droit de vérifier les performances passées en contactant les anciens clients du soumissionnaire.

20
Approche technique ; Preuve démontrée de connaissances techniques.15
Etude pertinente dans le domaine de lutte contre le paludisme ou autres maladies transmissibles5
 Les CV des membres du personnel nommés démontrent une connaissance et une expérience approfondies des études/évaluations.10
Pertinence des outils de collecte de données et d’information et des méthodes de collecte et d’analyse proposés.25
Coûts et proposition financière25
Total100

15. Mode de paiement.

L’agence de recherche/équipe de consultants recevra un paiement forfaitaire fixe, par produit livrable par virement bancaire, à la fin des produits livrables et à la réception d’une facture.

Les paiements seront divisés et fondés sur l’atteinte des étapes suivantes :

Etapes :Paiement n°
A la signature du contrat15%
Présentation et validation du protocole de l’étude et du plan de travail et du plan méthodologique final de l’étude de base + Autorisations nécessaires (éthiques national et internationale, visa statistique et autorisation des Ministres de la Santé et de l’Intérieur30%
Fin de la collecte des données et du travail sur le terrain, et debriefing15%
Rapport final soumis et approuvé ; toutes les données sont transmises à PNILP via le projet TUBITEHO40%

16. Contenu de l’offre

Le Soumissionnaire préparera une offre en deux parties (technique et financière) avec toutes les sections requises de la proposition dactylographiées et sera signée par le soumissionnaire lui-même.

Les offres doivent comprendre les documents suivants :

16.1 Proposition technique :

  1. Documents de renseignement sur le soumissionnaire (NIF, Statut et Adresse du soumissionnaire)
  2. Note de compréhension du mandat
  3. Méthodologie proposée, y compris plan d’échantillonnage, processus de recrutement et plan de déroulement
  4. Aperçu des services proposés, des méthodologies et de l’équipe ;
  5. Plan d’action et calendrier de mise en œuvre pour les tâches spécifiques
  6. Disponibilité des consultants alignés pour toute la période de l’étude
  7. Fiche de renseignement sur les travaux similaires déjà réalisés
  8. Preuve de déclaration et paiement des impôts
  9. Les attestations de bonne exécution des travaux similaires
  10. Expériences organisationnelles antérieures démontrant des performances dans la prestation d’étude (et le domaine de la santé serait un atout majeur)
  11. Les curriculums vitae du personnel professionnel proposé
  12. Un exemple de rapport des études effectuées de préférence une évaluation de base pour les projets financés par des bailleurs de fonds déjà énoncés ci – haut.
  13. Capacités à éviter la propagation de la COVID-19 durant l’étude16.2 Proposition financière :
  1. Les soumissionnaires doivent préparer une proposition financière dans un tableau précisant la répartition détaillée des coûts et le prix total des services offerts en réponse au présent appel d’offre. L’offre doit indiquer clairement les justifications des prix.
  2. Le Soumissionnaire indiquera le prix unitaire en Francs Burundais pour chaque rubrique, la description, la quantité et le coût total en FBu de l’Offre. En cas de divergence entre le prix unitaire et le montant total, le prix unitaire sera considéré comme correct et le montant total sera ajusté en conséquence.17. Qualification et références

Le soumissionnaire doit inclure dans sa soumission des preuves à l’appui de ses qualifications techniques et de sa capacité d’effectuer des études similaires une fois sa soumission est acceptée. Il s’agit de : références à des projets antérieurs de nature similaire. Ces références devraient inclure le nom des personnes-ressources, l’adresse électronique et le numéro de téléphone des personnes avec qui il est possible de communiquer au sujet de l’exécution antérieure de ces références.

          18. Période de validité des offres

Les soumissions demeurent valides jusqu’à une période de Trente (30) jours après la date limite de dépôt des offres. Une validité pour une période plus courte est rejetée comme non conforme.

          19. Durée d’exécution 

 La durée d’exécution est prévue pour une période 4 mois : du 1er Mai au 31 Août 2021

          20. ADRESSE DE SOUMISSION

Toutes les soumissions comprenant les offres techniques et financières dans deux enveloppes séparées avec mention « OFFRE POUR L’EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT PENDANT LA GROSSESSE (TPIg) AU BURUNDI. » doivent être déposées au Bureau de PSI Burundi 23, Avenue de la J.R.R, Rohero 1, Mukaza, BP 1474 Tél : +257 22 24 96 01, E-mail : info@psiburundi.org, au plus tard Lundi le 26 Avril 2021, à 11h00.

PSI Burundi se réserve le droit d’annuler ou de relancer le présent avis d’appel d’offre sans donner des explications aux soumissionnaires.

Note:

  1. Il est à noter que les coûts liés à la préparation de ces offres ainsi que tout autre dépense y relative ne sont pas remboursables au titre du coût direct des prestations car ne faisant pas partie de la mission de l’étude.
  2. L’agence ou l’équipe de consultants qui avait transmis sa soumission dans les délais est priée de transmettre une autre soumission même si son enveloppe reçue au premier appel d’offre n’a pas été ouverte faute de candidats à mettre en compétition. La raison majeure à solliciter cette transmission d’une nouvelle enveloppe est que les TDRs ont été revisités par le comité technique de cette étude et qu’il faudrait des soumissions adaptées aux objectifs convenus.

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SI began working in Burundi in 1990 until political instability and civil war resulted in funding cuts, followed by staff evacuation in 1996. However, its local affiliate, Population, Santé et Information, stayed on to continue raising HIV/AIDS awareness, promoting HIV prevention behaviors and socially marketing condoms. When staff returned in 2002, PSI/Burundi added malaria to its platform and family planning in 2013.

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